Comment le candidat Daniel Rossellat se situe-t-il politiquement ?
En analysant les programmes des différents partis politiques, je n’avais jamais trouvé le programme idéal qui correspondait avec mes idées pour une adhésion sans réserve. J’ai toutefois constaté une concordance avec de nombreuses idées défendues par les Verts dans l’esprit du développement durable. J’ai une sensibilité sociale et un intérêt pour la vie culturelle, j’ai un esprit d’ouverture et de tolérance, j’ai aussi une certaine vision d’un management responsable.

Pourquoi avoir sollicité le soutien des Verts ?
Ce mouvement représente pour moi une nouvelle dynamique de la vie politique avec des objectifs proche de mes préoccupations environnementales et sociales. Mais c’est aussi un mouvement qui propose des idées novatrices tout en laissant une assez grande liberté à ses membres dans le respect des diverses sensibilités.

Comment voyez-vous l’avenir de Nyon ?
La Ville de Nyon se trouve dans une phase cruciale de son développement avec la perspective de 5’000 nouveaux habitants dans les années à venir. Pour contrôler un développement qui se doit à la fois durable et raisonnable, les autorités ne peuvent agir dans le seul cadre communal. Une étroite collaboration avec les autres communes du district est donc indispensable. Le rôle de Nyon doit être pleinement assumé afin que le chef lieu ait sa juste place dans cette indispensable coopération intercommunale.

Quel est votre rôle au sein de Paléo ?
Le fait qu’une activité de municipal soit une activité à temps partiel me permet de poursuivre mon mandat à la présidence de l’association Paléo. Il est évident que j’ai dû repenser mon cahier des charges au sein de cette organisation et que j’ai renoncé à un certain nombre de fonctions et occupations qui ne sont pas directement liées au Festival comme divers conseils de fondation auxquels j’appartenais. J’ai également renoncé aux expertises et j’ai sensiblement réduit le nombre de conférences et cours que je donne encore régulièrement.

Et les risques de conflits d’intérêts ?
Le Festival fonctionne depuis 1976 et ne bénéficie d’aucune subvention. D’une manière générale, les conflits qui pourraient survenir sont assez rares. Cas échéant, je me récuse sur des dossiers qui touchent le Festival. Dans tous les cas, il existe des procédures précises en cas de risque de conflit et les municipalités de milice ont l’habitude de ce type de situations.

En quelques mots, comment définir le Syndic Rossellat ?
Un autre état d’esprit, une ouverture au dialogue, une approche différente pour le développement raisonnable de Nyon et pour la qualité de vie de ses habitants. Une personnalité efficace qui sait fédérer les énergies et forces en présence pour mener à bien les importants projets de la Ville de Nyon. Un syndic socialement responsable, économiquement crédible et écologiquement fiable.